L'église Notre-Dame de la Roque et, à droite, les vestiges du premier château, le château d'If. Au Moyen Âge, le bourg se construit sur cette colline, blotti dans des remparts, protégé par le château d'If (ouvrage défensif aujourd'hui en ruines) et sous la protection de Notre-Dame de la Roque. Du XIIIe au XVIe siècle, la population migra vers le plateau du Piémont situé juste en dessous (le château des seigneurs de Jouques, une branche des Castellane, construit et détruit durant cette période dans cette zone, n'existe plus). En 1405, on appelle déjà ”ancien village” l’agglomération entourant l’église. En 1440, le siège de la paroisse est transféré à l’église St-Pierre, église actuelle, qui jouxte le cimetière. A partir du XVIe siècle, le nouveau village prend forme, les seigneurs cédant bail (vente de terrains), les habitants construisent sur les flancs de la colline (partie dite médiévale) jusqu'au niveau du ruisseau le Riaou (ou Réal).
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Jouques.
Monument aux morts. Édifié en 1921 sur les plans de Gustave Salgé et sculpté par Antoine Sartorio, le monument aux morts de Jouques est d'une conception originale par l'adjonction d'une fontaine avec bassin.
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Jouques.
Monument aux morts. Ce monument a été restauré en 2011. Son socle a été débarrassé d’une gangue calcaire recouverte de mousse pour retrouver le socle sculpté avec la mention « A nos Enfants »
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Jouques.
La petite fontaine de la Fontête (fonteto en provençal), édifiée en 1774 sur les plans de Vallon fût surmontée, en 1787, d’une urne à godrons de style Louis XVI, provenant des jardins des seigneurs d’Arbaud, au bord du Réal. Jusqu'au début du XXe siècle les eaux de cette fontaine alimentaient un lavoir. L’eau jaillit par trois canons en laiton à tête de dauphin.
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Jouques.
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Jouques.
Hôtel de ville. Ce bel hôtel particulier, construit vers 1725 par Françoise Bérard, d'une riche famille bourgeoise, fut acquis en 1765 par Gaspard d'Arbaud, frère du coseigneur de Jouques, sans doute pour y loger, sa famille pendant le chantier de construction du nouveau château du Piémont. On attribue les plans de cet hôtel à l'architecte aixois Laurent Vallon.
L'ordonnancement de la façade et la sobriété du décor rappellent les beaux hôtels aixois. Une cour, ceinte de hauts murs et fermée d'un portail à deux piliers, isolait la maison de la rue du Barri qui deviendra plus tard le boulevard de la République.
La commune l'acheta en 1912 pour y installer l'hôtel de ville, établi jusqu'alors au 72 rue Grande. La cour murée a été remplacée par un parvis lors de l'aménagement du boulevard.
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Jouques.
Hôtel de ville. Le style est d'ordre colossal, avec ici des pilastres.
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Jouques.
Hôtel de ville.
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Jouques.
La Rue Grande. Arrière de l'Hôtel de ville.
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Jouques.
La Rue Grande. A côté de l'Hôtel de ville, la maison de son notaire.
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Jouques.
La Rue Grande. A côté de l'Hôtel de ville, la maison de son notaire.
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Jouques.
La Rue Grande. A côté de l'Hôtel de ville, la maison de son notaire.
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Jouques.
La Rue Grande. C'est l'ancienne rue principale.
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Jouques.
La Rue Grande.
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Jouques.
La Rue Grande. Maison bourgeoise.
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Jouques.
La Rue Grande. Maison bourgeoise.
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Jouques.
La Rue Grande. Maison commune.
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Jouques.
La Rue Grande. Les deux types de maison se côtoient.
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Jouques.
La Grand Rue.
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Jouques.
Début de la rue de l'horloge.
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Jouques.
La rue de l'horloge.
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Jouques.
La rue de l'horloge.
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Jouques.
La rue de l'horloge.
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Jouques.
La chapelle Notre-Dame-de-la-Roque.
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Jouques.
Pavillon de l'archevêque.
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Jouques.
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Jouques.
Tour de l'horloge , ancien clocher de la chapelle épiscopale
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Jouques.
Emplacement de l'ancienne résidence d'été des Archevêques. La demeure, construite lors du 16e siècle a été restaurée et agrandie à partir de 1636. A gauche, ancienne chapelle saint Claude. Ces bâtiments furent rachetés par le sculpteur Antoine Sartorio pour en faire son atelier.
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Jouques.
Porte de l'ancien rempart médiéval.
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Jouques.
Porte de l'ancien rempart médiéval.
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Jouques.
Porte de l'ancien rempart médiéval.
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Jouques.
Hameau de la Roque. Son nom vient d'un peintre, Jean Roque.
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Jouques.
Hameau de la Roque.
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Jouques.
Hameau de la Roque.
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Jouques.
L'oratoire Notre-Dame de la Roque daterait du XVIè siècle. Il présente une Pietà en pierre.
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Jouques.
La chapelle Notre-Dame-de-la-Roque, située sur la colline qui domine le centre-ville. Elle a été construite au XIIe siècle. « Sancta Maria de Jocis », ou Sainte-Marie de Jouques, mesure 8 m de haut, sans le clocher, 8 m de large et 18 mètres de long.
Confirmée en 1135 à l’Abbaye Saint-Victor à Marseille, elle demeure église paroissiale jusqu’en 1440, remplacée ensuite par l’église Saint-Pierre.
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Jouques.
Notre-Dame de la Roque. Une seule construction au XIIème : la nef centrale primitive est recouverte d’un toit à deux pentes. A la nef unique, il faut ajouter le clocher, la nef de Saint-Claude au midi effondrée en 1837 suite à un incendie, la nef Sainte-Anne au nord, puis les deux chapelles latérales de Sainte-Madeleine et Sainte-Agathe. Après l’incendie de 1837, on rassemble les deux nefs subsistantes et on raccorde le toit, d’où ce losange visible sur la façade.
Depuis 1861, la chapelle possède un toit unique à deux pentes. La porte actuelle plein-cintre date probablement du XIIIè siècle typique du bâti médiéval.
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Jouques.
Notre-Dame de la Roque. Pierre où sont gravées deux tours, armoiries des Castellane.
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Jouques.
Notre-Dame de la Roque. A sa droite et à l’extérieur lui sont accolées les ruines d’anciens murs qui devaient servir d’annexe.
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Jouques.
Notre-Dame de la Roque.
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Jouques.
Notre-Dame de la Roque. Le clocher peigne du XIIe à 3 loges pour accueillir les cloches.
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Jouques.
Notre-Dame de la Roque. Le clocher construit en 1390 est une tour massive, carrée, avec une toiture originellement en terrasse, qui a été rehaussée.
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Jouques.
Notre-Dame de la Roque.
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Jouques.
Notre-Dame de la Roque.
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Jouques.
Notre-Dame de la Roque. Sur la gargouille de droite, la date de 1376.
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Jouques.
Notre-Dame de la Roque.
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Jouques.
Restes du Château d'If autour duquel s'était établi le village médiéval.
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Jouques.
Chapelle Notre-Dame-de-la-Roque. Du parvis, la vue s'étend de la vallée du Réal aux crêtes des Ubacs, de Concors et de Sainte-Victoire.
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Jouques.
Chemin neuf.
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Jouques.
En dessous du Chemin neuf.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Elle existait déjà en 1069, année où elle fut donnée à l'abbaye de Montmajour. On l'appelait l'église du Cimetière par rapport à l'église du sommet du village, Notre-Dame de la Roque, plus ancienne.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Du XIIIe siècle date la nef centrale (de style roman de transition). Elle a été bâtie à l'époque où fut créé le fief de Jouques au profit de l'archevêque, vente conclue en 1236 à Jouques devant l'église St-Pierre.
Du XVIe siècle datent : la nef du rosaire (au sud) bâtie en 1546 ; le sanctuaire central élevé en 1571 ; la nef de Saint-Joseph (au nord) construite en 1574. La population avait complètement délaissé le sommet de la Roque trop excentré par rapport à l'expansion du village, de ce fait les agrandissements de l'église St-Pierre se trouvèrent-ils opportunément justifiés.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Le porche et la porte d'entrée datent du XIXe siècle.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Au 11e siècle il n'y avait qu'une nef à chevet plat. Du XIIIe siècle date la nef centrale (de style roman de transition). Elle a été bâtie à l'époque où fut créé le fief de Jouques au profit de l'archevêque, vente conclue en 1236 à Jouques devant l'église St-Pierre. Trop petite pour servir d'église paroissiale, elle est donc agrandie entre 1540 et 1574, les collatéraux nord et sud et le choeur sont bâtis. Ces trois parties s'apparentent au style ogival par leurs voûtes et leurs aux arcs brisés. Au 19e siècle, agrandissement vers l'ouest par prolongation des trois nefs, et baptistère néo-gothique (1872).
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Voûtes romanes.
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Eglise Saint Pierre.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Baptistère néo-gothique (1872).
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Eglise Saint Pierre. Fonts baptismaux. Marbre (polychrome), 18e siècle. Réalisés en 1764 par le sculpteur Constable d'Aix.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Statue de Saint Maximin. Bois doré, XIIIe siècle.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Vierge à l'Enfant. Peinture à l'huile, 19e siècle. Copie d'un tableau de Mignard. Envoi de l'Etat en 1875.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. La nef de Saint-Joseph (au nord) construite en 1574, de style ogival par ses voûtes aux arcs brisés.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Vierge du Rosaire avec l'Enfant Jésus. Bois : taillé, peint (polychrome), doré, 19e siècle.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Saint Roch et l'Enfant Jésus. Bois : taillé, peint (polychrome), doré, 1856. Le saint, habillé en pèlerin de Saint-Jacques, soulève un pan de sa robe de sa main gauche pour laisser voir sa plaie que désigne l'Enfant Jésus, debout devant lui. A sa droite, un chien lui apporte du pain qu'il tient dans sa gueule.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Statue : Saint Eloi, Bois : taillé, peint (polychrome), doré, 1856. Le saint évêque tient la crosse de la main gauche et lève sa main droite en signe de bénédiction. Sur le socle de la statue sont représentés les attributs du saint : une pince et un marteau.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. De la renaissance ont été conservés quatre vitraux : dans la nef nord, Saint-Sébastien et Saint Roch et le Christ (en médaillon).
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Jouques.
Eglise Saint Pierre.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Litre funéraire, avec le blason des d'Arbaud. C'est une bande noire posée à l'intérieur et parfois même à l'extérieur d'une église pour honorer un défunt.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Saint Etienne et Saint Joseph.
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Eglise Saint Pierre. Le beau triptyque, en bois polychromede la fin du XVIe siècle : Sainte-Marthe, Saint Claude, Sainte Barbe.
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Eglise Saint Pierre. Chapelle de Saint Joseph.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Maître-autel. L'ensemble est en marbre prolychrome (brèche du Tholonet). Autel de marbre commandé en 1742 par la communauté à J. Routier pour remplacer l'ancien en bois doré.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Maître-autel. L'ensemble est en marbre prolychrome. En 1875, un incendie brûle le retable en bois doré qui le surmontait. Le retable est alors remplacé, en 1876, par des gradins en marbre polychrome et un tabernacle dont l'intérieur est en biscuit de Saxe.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Les vitraux ont été posés en 1876, après l'incendie du retable.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Saint Pierre et Saint Paul.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Ascension du Christ et Assomption de la Vierge.
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Eglise Saint Pierre. Saint Maximin et Saint Bacchi.
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Eglise Saint Pierre. Chemin de croix de Léon Masson.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Chemin de croix de Léon Masson.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. La nef du Rosaire (au sud) bâtie en 1546, de style ogival par ses voûtes aux arcs brisés.
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Eglise Saint Pierre.
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Eglise Saint Pierre. Couronnement de sainte Consorce. Peinture à l'huile, 19e siècle. Vierge et martyre, la sainte est représentée tenant dans la main droite le lys de la virginité. Elle est couronnée par un ange qui apporte également la palme du martyre. Invoquée contre la sécheresse, la sainte est représentée à l'arrière-plan portant un cruche d'eau sur la tête. Les noms des donateurs sont inscrits sur le cadre. Il s'agit des trois prieurs de la confrérie en fonction en 1850 : 1. Pierre Arbaud, 2. Etienne Michel, 3. Joseph Clément.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Autel avec le reliquaire de Saint Bacchi. Saint Bacchi ou Baqui peut être aussi Bache aurait été selon la tradition un syrien enrôlé au premier siècle après JC dans l'armée romaine. A la fin de sa vie de légionnaire, converti au christianisme, il est resté en Provence où il se fixa dans le village de Jouques qui en a fait son saint patron.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Autel. Marbre (polychrome), 1760. Autel commandé en 1760 au sculpteur Constable d'Aix pour remplacer celui en bois doré placé sous le retable du Rosaire. Il a été transféré dans la chapelle actuelle en 1869.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Saint Bacchi.
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Eglise Saint Pierre. Sainte Trinité. Peinture à l'huile, 18e siècle. Dieu le Père, Christ, Saint-Esprit (colombe).
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Apparition du Christ ressuscité à sainte Marie-Madeleine ou Le Christ jardinier. Peinture à l'huile, bois peint, 17e siècle. Mimault François. En bas à droite les armes des d'Arbaud Jouques.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Vierge à l'Enfant. Peint sur un panneau (porte) de bois, 18e siècle, 1ère moitié 19e siècle. La Vierge debout tient de son bras gauche l'Enfant Jésus. La Vierge et l'Enfant tiennent chacun un chapelet et se trouvent dans un encadrement de verdure.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Sainte Consorce.
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Eglise Saint Pierre.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Sainte Consorce.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Chapelle du Rosaire.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Statue : Vierge à l'Enfant. Bois : taillé, peint (polychrome), doré, 18e siècle. La Vierge et l'Enfant sont couronnés. Le socle de la statue repose sur quatre lions couchés. Retable de la donation du Rosaire.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Retable de la donation du Rosaire à sainte Catherine de Sienne et saint Dominique.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. Retable de la donation du Rosaire à sainte Catherine de Sienne et saint Dominique.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. De la renaissance ont été conservés quatre vitraux : dans la chapelle de la vierge (nef du Sud), ce sont ceux de St-Pierre et d'un ange.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. La crèche. En 1930, sorti indemne d’un accident de voiture, Jean Salge senior (1876- 1935), enfant du village, a fait le vœu d’offrir une crèche, en ex-voto à l’église Saint Pierre de Jouques.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. La crèche. De 1930 à 1932, il confectionna de ses mains les 63 pièces en argile cuite et les décora. Elles représentent 92 personnages et animaux. Ces figurines sont habillées de costumes provençaux du 19° siècle, selon la tradition provençale ; elles portent toutes un nom et certaines même reproduisent fidèlement les traits de personnes qui vivaient à Jouques dans les années trente.
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Jouques.
Eglise Saint Pierre. La crèche. On remarquera tout particulièrement les attitudes et les expressions des personnages, le rappel dans le décor de quelques éléments typiques du village et de ses collines.
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Eglise Saint Pierre. La crèche. Pour éviter chaque année, avant Noël, la manipulation de ces très lourds santons, qui entraînait au fil des, ans de nombreuses dégradations, le Père Louis Van Den Bruggen, alors curé du village, confia au neveu de Jean, la restauration des santons et la réalisation d’une exposition permanente. 1992 a vu l’inauguration de cette crèche par Monseigneur Panafieu, alors archevêque d’Aix et Arles.
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Jouques.
Porte Saint-Pierre, à droite. Seule porte conservée du dernier rempart de Jouques, elle était surmontée d’un mâchicoulis dont cinq consoles sont encore visibles.
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Porte Saint-Pierre. A l’intérieur, est construit sur le chemin de ronde, un petit oratoire (daté 1676) abritant une Vierge à l'Enfant aujourd'hui disparue. Il était orné de trois carreaux de revêtement en faïence peinte provenant de Catalogne. Ces carreaux ont probablement été prélevés sur le chantier du palais d'été des archevêques d'Aix, sur le plateau du Piémont à Jouques.
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Jouques.
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Jouques.
Ebauche du château des Arbaud. A partir de 1219 et durant 500 ans, 38 "seigneurs majeurs" se succéderont, et à la faveur d’échanges et de rachats, en 1702 Mgr de Cosnac se retrouva à la tête d’un territoire semblable au Jouques que nous connaissons aujourd’hui de par sa superficie.
A cette époque André-Elzéar d’Arbaud, conseiller au parlement et co-seigneur de Jouques, voulu acquérir la totalité des droits seigneuriaux.
Les habitants qui savaient par expérience, " qu’il faisait bon vivre sous la crosse" et que depuis l’année 1501 avaient l’usage du bois de Jouques et jouissaient d’avantages de toutes sortes, firent savoir à l’archevêque combien serait grand le malheur de perdre sa juridiction. Cette démarche réussit.
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Jouques.
Mais 20 ans plus tard Mgr de Boisgelin vendit toutes ses propriétés à M. Arbaud, au prix de 200.000 livres. Les Arbaud réaménagent alors le site du Piémont en jardins à l’italienne. Un château devait même se dresser, mais seul le portail, deux pavillons et les écuries furent réalisées.
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Jouques.
Escalier monumental qui menait aux jardins du château.
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Jouques.
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Jouques.
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La Grand Rue.
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Jouques.
La Grand Rue.
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Jouques.
Musée d'histoire locale. Ancienne chapelle Saint Jean, XVIIe siècle. Le musée a vu le jour il y a plus de 20 ans, dans l’ancienne chapelle Saint-Jean, autrefois lieu de culte des Pénitents Blancs. En 1985, la municipalité a mis ce lieu à disposition de l’Association ” les Amis de Jouques” pour créer le musée rural et d’histoire locale.
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Jouques.
Musée d'histoire locale. Ancienne chapelle Saint Jean, XVIIe siècle. Les pénitents blancs occupèrent cette Chapelle du XVIII au XXème siècle. A l’origine, les Pénitents sont des communautés catholiques composées de membres laïcs, organisées sous forme de confréries, sous l’autorité de l’Évêque du lieu. Communautés de prière et d’entraide, leurs actions charitables annoncent les mutuelles
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Jouques.
Musée d'histoire locale. Au fond, Saint Jean écrivant l’Apocalypse ou Saint Jean à Patmos. Huile sur toile marouflée, fin 17e début 18e siècles.
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Jouques.
Musée d'histoire locale. Exposition exceptionnelle d’Ex-Voto provenant de la Chapelle Notre Dame de Consolation, dont le plus ancien date de 1676 jusqu’à la fin du XIXème siècle.
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Jouques.
Musée d'histoire locale.
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Jouques.
Musée d'histoire locale.
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Jouques.
Musée d'histoire locale. Notre-Dame-de-la-Roque.
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Jouques.
Musée d'histoire locale.
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Jouques.
Musée d'histoire locale. Au rez-de-chaussée sont évoquées des scènes de la vie domestique, agricole et artisanale avec quantité d’objets.
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Jouques.
Musée d'histoire locale. Au rez-de-chaussée sont évoquées des scènes de la vie domestique, agricole et artisanale avec quantité d’objets.
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Jouques.
Musée d'histoire locale. La cuisine
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Jouques.
Musée d'histoire locale.Travail de la laine et de la soie
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Jouques.
Musée d'histoire locale. Au rez-de-chaussée sont évoquées des scènes de la vie domestique, agricole et artisanale avec quantité d’objets.
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Jouques.
Musée d'histoire locale. Le cordonnier
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Jouques.
Musée d'histoire locale. Objets relatifs aux chevaux
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Domaine d'Arnajon.
Deux familles ont été propriétaires du château d’Arnajon depuis la construction de la bastide dans son état actuel : les Le Blanc de Castillon et la famille de Solliers / Pascal. C’est la famille Maty puis le notaire aixois Abel Hugoleny – époux de Madeleine Maty – et leur descendance qui ont acquis peu à peu des terres et des bâtis regroupés au XVIè siècle sur l’emplacement actuel de la bastide, de la ferme et du potager pour constituer un domaine agricole conséquent.
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Domaine d'Arnajon.
En 1660, Louise d’Hugoleny, arrière-petite-fille d’Abel, épouse Jacques Blanc. Celui-ci, marchand, issu d’une famille de marchands aixois, entre rapidement à la cour des Comptes d’Aix comme auditeur et archivaire puis achète la charge de trésorier général de France en 1673. C’est à partir de 1662 que l’on suit une série logique de travaux et l’élargissement du domaine par achats de terres, vignes et vergers, ainsi que la construction de ce qu’on appelle la « maison neuve » qui domine encore aujourd’hui le jardin en terrasses sur l’axe ouest-est. Cet axe est privilégié par Jacques Blanc pour créer une série de terrasses, bassins et jardin fruitier descendant jusqu’au grand chemin entre Aix et Cadenet.
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Domaine d'Arnajon.
La construction de la grande bastide commence en 1666 sur l’emplacement des anciennes bastides mitoyennes par les maçons aixois Peyton et Ferran, avec une façade « rustique » provençale.
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Domaine d'Arnajon.
A gauche du château, la chapelle construite vers 1890.
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Domaine d'Arnajon.
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Domaine d'Arnajon.
Le parc est repéré de longue date comme un des exemples remarquables de jardin bastidaire provençal. D’axe ouest-est, il superpose ses terrasses régulières bordées de balustres en pierre de Rognes jusqu’au grand chemin qui relie Aix et Cadenet, avec le Lubéron en toile de fond. L’eau joue un rôle majeur, animant les fontaines, courant sur les terrasses, emplissant deux grands bassins dans lesquels l’architecture de la bastide se reflète.
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Domaine d'Arnajon.
Jacques Blanc emploie Guilhem et Jean Cartoux, père et fils, maîtres maçons et gipiers d’Aix, pour la construction du bassin du haut.
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Domaine d'Arnajon.
Le pigeonnier Nord est identifié dès 1669. Ce pigeonnier abrite un étonnant nymphée, grotte de fraîcheur. Des travaux d’embellissement auront lieu après le tremblement de terre de Lambesc en 1909, notamment sur les pigeonniers.
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Domaine d'Arnajon.
Jacques Blanc fait faillite en 1689. A partir de 1692, Louise d’Hugoleny, puis son fils Jean-Baptiste Prosper Le Blanc de Castillon vont achever les grands travaux lancés par Jacques : aplanissement du verger, développement du potager et des jardins du parc, …
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Domaine d'Arnajon.
Prosper Le Blanc de Castillon construit l’extension de la ferme actuelle, à droite, en 1818. Cette façade est la belle façade qui est vue de la route qui relie Aix et Cadenet.
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Domaine d'Arnajon.
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Domaine d'Arnajon.
Escaliers qui mènent au verger.
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Domaine d'Arnajon.
Le potager.
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Domaine d'Arnajon.
Le nymphée, grotte de fraîcheur, est de plan octogonal.
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Domaine d'Arnajon.
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Domaine d'Arnajon.
Ses côtés sont creusés de niches qui abritaient des statues. De grandes cariatides, similaires à celles de Vaux le Vicomte, marquent les angles et arrosaient autrefois le visiteur de leurs jeux d’eaux. Les travaux ont vraisemblablement été réalisés dans les années 1680.
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Domaine d'Arnajon.
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Domaine d'Arnajon.
Les voutes sont entièrement décorées de nacres, concrétions, coquillages, sables colorés et charbons de bois pour mettre les motifs en évidence.
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Domaine d'Arnajon.
Les voutes sont entièrement décorées de nacres, concrétions, coquillages, sables colorés et charbons de bois pour mettre les motifs en évidence.
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Escalier en fer à cheval, que l'on retrouve au château de La Barben.
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Domaine d'Arnajon.
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Domaine d'Arnajon.
La fontaine de la cour du nord en gypse de Calissanne est commandée en 1674.
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Domaine d'Arnajon.
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Domaine d'Arnajon.
Au décès de Prosper Le Blanc de Castillon en 1828, Arnajon fait l’objet d’une adjudication remportée en 1833 par Pierre François de Solliers, avocat, avoué à la ville de Marseille. L’apport principal de la famille de Solliers sur les différents bâtis vont avoir lieu au XIXè siècle sous la forme de fabriques et petits bâtiments à usage agricole construits à l’ouest du château, à proximité de la ferme. Ici, les anciens lavoirs.
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Domaine d'Arnajon.
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Domaine d'Arnajon.
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Domaine d'Arnajon.
Le clapier.
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L'orangerie.
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Domaine d'Arnajon.
L'orangerie.
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L'orangerie.
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Domaine d'Arnajon.
L'orangerie.
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Domaine d'Arnajon.
L'orangerie.
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Domaine d'Arnajon.
L'orangerie. Un kumquat.
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L'orangerie.
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L'orangerie.
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Jardin d'hiver de 1880-1890. Après la mort de Pierre de Solliers en 1844, la transmission va se faire par les femmes jusqu’en 1957. Une des descendantes fut Marie Caroline Deluil Martiny, religieuse qui créa un couvent dans la deuxième propriété dont elle hérite : La Serviane, aux Trois Lucs près de Marseille. Marie Caroline transmet le domaine à sa tante, Marguerite de Solliers, très dévote, qui fait construire vers 1890 la chapelle attenante au château sur la façade Ouest.
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Domaine d'Arnajon.
Jardin d'hiver de 1880- 1890. Marguerite transmet ensuite à sa nièce Marie Marguerite de Solliers, épouse Pascal. A sa mort, Marie Marguerite lègue Arnajon à son fils aîné, Georges Pascal. C’est à cette époque que les cuisines qui étaient installées dans la totalité du sous-sol du château vont être transférées au rez-de chaussée, dans une partie de la ferme attenante au château. En 1971, Albert Pascal achète le domaine en viager à son père. Il est encore aujourd’hui l’occupant du château et le propriétaire avec ses six enfants.
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Château de la Mignarde.
La Bastide, dénommée aussi château de la Mignarde (2ème moitié 17e siècle et 2ème moitié 18e siècle) a été largement remaniée par Sauveur Mignard, confiseur et inventeur des « mignardises, vers 1770, pour en faire une demeure à l'italienne. Jean Joseph Pierre Pascalis, un partisan de la monarchie, s'y cache au cours de la Révolution française. Il y est arrêté lors des émeutes de décembre 1790 par 80 hommes en armes et ils le pendirent à un arbre du cours Mirabeau.
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Château de la Mignarde.
Il est construit en pierre de Bibémus
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Château de la Mignarde.
En 1807, Pauline Bonaparte, sœur de Napoléon Ier, y a une liaison avec Louis Nicolas Philippe Auguste de Forbin. En 1850, la bastide est achetée par Émile Rigaud, maire d'Aix-en-Provence de 1849 à 1863. Il y meurt, le 19 mars 1890. Le château appartient toujours à l'une des descendantes d’Émile Rigaud, Sabine Sechiari, qui a fondé l'Association des bastides et des jardins de Provence et du Sud-est.
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Château de la Mignarde.
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Château de la Mignarde.
Le parc est réaménagé à la française au XVIIIe siècle. Les magnifiques platanes sont plusieurs fois centenaires.
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Château de la Mignarde.
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Château de la Mignarde.
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Château de la Mignarde.
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Château de la Mignarde.
L'orangerie.
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Château de la Mignarde.
L'orangerie.
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Château de la Mignarde.
Vénus. Toutes les statues sont de Chardigny.
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Château de la Mignarde.
Hercule combattant le lion de Némée.
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Château de la Mignarde.
Hercule combattant le lion de Némée.
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Château de la Mignarde.
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Château de la Mignarde.
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Château de la Mignarde.
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Château de la Mignarde.
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Château de la Mignarde.
Petit bourgeois offrant un cadeau...
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Château de la Mignarde.
à une demoiselle qui préfère...
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Château de la Mignarde.
l'oiseau du petit paysan.
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Château de la Mignarde.
La façade du XVIIIème siècle est rythmée par un corps central auquel s'ajoutent des éléments symétriques. Elle comporte vingt-sept fenêtres.