Un premier atelier fut fondé dans le village en 1863. Il fabriquait des barreaux de chaise, des navettes pour l'industrie textile et des manches de blaireau. Il utilisait la force hydraulique puis l'électricité et vint s'implanter ici en 1924. Il donnait du travail à 700 ouvriers mais, en 1950, l'essor des objets en plastique provoqua son arrêt. Le gel des oliviers en 1956 eut pour conséquence la reprise de l'activité, en utilisant le bois des arbres morts. Il y a encore deux ateliers en France qui fabriquent des couverts, sinon, tout vient de Tunisie.
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
Les modèles des objets fabriqués, certains datant de 1924.
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
La fabrication des objets doit suivre les veines du bois et épouser la forme du modèle, le travail se fait donc à la main.
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
Avec cette scie, on découpe le bois en morceaux de la forme de l'objet voulu. On utilise de l'olivier de Calabre vieux de 300/400 ans, mais à cause du virus attaquant les oliviers, cette source va se tarir.
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
Cette scie à chantourner permet d'obtenir l'ébauche de l'objet.
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
Les ébauches.
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
Cette toupie, datant de 1931, est utilisée pour enlever la matière en trop.
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
L'ébauche et le modèle sont fixés par cette presse.
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
Cette varlope est utilisée pour donner la forme définitive à l'objet.
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
La fraise permet de creuser l'objet.
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
La fraise permet de creuser l'objet.
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
La sciure obtenue est humide.
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
Les objets sont alors mis à sécher au-dessus d'un poêle.
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
Le poêle. 1/3 du travail est fait.
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
Cette "râpe" permet d'affiner le contour.
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
Pour polir l'objet, on utilise des toiles émeri sur un support. Une cuillère demande, au total, 15/20 minutes de travail.
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
Scie pour fabriquer les fourchettes.
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
La spatule pour les poêles téfal a été inventée ici, mais, malheureusement, un brevet n'a pas été déposé..
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
Les objets peuvent être bruts, huilés ou cirés. Ces petits morceaux de merisier sont enduits de cire d'abeille pendant une heure, puis les objets sont ajoutés et on fait tourner pendant deux heures. Ensuite, pour faire briller, on ajoute de la cire de carnauba (famille des palmiers). La cire d'abeille permet à celle de carnauba d'adhérer à l'objet. Mais cette cire disparait, remplacée par un liquide chimique. L'aspect ciré disparait au premier lavage. Il faut donc laver l'objet avec une éponge et un peu de liquide vaisselle.
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
Blocs de cire d'abeille et de carnauba.
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Tabletterie de Saint-Jean-en-Royans.
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Col de Tourniol.
Vallon de Léoncel, puis celui de la Lyonne. Au fond, le Val Sainte-Marie.
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Col de Tourniol.
Le Val Sainte-Marie.
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Col de Tourniol.
Vue du col. Le Tour de France a emprunté ce col, classé 1re catégorie, lors de la 19e étape du Tour 1987 entre Valréas et Villard-de-Lans. C'est le Néerlandais Teun van Vliet qui est passé en tête au sommet. Le 10 avril 1989, le vol 602 Uni-Air International, un Fairchild FH-227B assurant la liaison Paris-Valence avec 3 membres d'équipage et 19 passagers à bord, percute le relief près du col. Il n'y a aucun survivant.
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Col de Tourniol.
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Col de Tourniol.
Ruines du château de Pélafol.
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Col de Tourniol.
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Col de Tourniol.
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Col de Tourniol.
Pierre Chauve (1308m).
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Col de Tourniol.
Le Rocher du Roi Gros Nez a une altitude de 1326 mètres.
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Saint-Nazaire-en-Royans.
La Bourne.
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Saint-Nazaire-en-Royans.
L’Aqueduc a été construit en 1876. Sa hauteur est de 35 mètres, sa longueur de 235 mètres, et il se compose de 17 arches qui enjambent la rivière la Bourne et le village.
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Saint-Nazaire-en-Royans.
L'idée d'un canal captant les eaux de la Bourne a vu le jour au XVIIIe siècle, dans le cadre de la mise en valeur des plaines agricoles de Valence. Lesage, ingénieur du département de la Drôme, définit en 1811 deux impératifs techniques :
- la prise d'eau devait être faite juste en dessous de Pont-en-Royans
- un aqueduc de plus de 200 mètres de long et plusieurs dizaines de mètres de haut devait être construit au niveau de St-Nazaire-en-Royans pour franchir la Bourne, car c'est le passage le plus étroit du cours d'eau.
Mais le projet est laissé de côté faute de moyens suffisants.
En août 1860, on crée le Syndicat provisoire du Canal de la Bourne, afin de réunir les acteurs et les fonds. Sous la IIIe République, le Ministre des Travaux Publics lance une enquête d'utilité publique le 17 juillet 1872. La construction et l'exploitation du canal sont confiées à la Société du Canal de la Bourne, et enfin, après la signature d'une convention avec l’État d'après la loi du 21 mai 1874, les travaux commencent.
En automne 1876, les trois-quarts des tunnels sont réalisés, ainsi que 4 arches de l'aqueduc de St-Nazaire-en-Royans, sur les 17 requis. L’aqueduc est achevé en 1878.
