Quatre des sept merveilles du Dauphiné.
Le Mont Aiguille, la Pierre Percée, la Fontaine Ardente et le Vieux Pont de Claix.
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La Motte-d'Aveillans.
Un razier. Les résidus de la mine étaient entassés et formaient des plateaux, les raziers.
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La Motte-d'Aveillans.
Un razier.
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Les monts du Vercors.
De gauche à droite : le Mont Aiguille (2086 m) ; le Grand Veymont, le point culminant (2341 m) ; le sommet de Malaval (2097).
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Les monts du Vercors.
Le Grand Veymont est le point culminant (2341 m) ; le sommet de Malaval (2097) ; les Rochers de la Balme (2063). A droite, les Deux Soeurs, nommées Aghate et Sophie, qui cachent La Grande Moucherolle (2 284 mètres).
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Sauge.
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La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans.
A droite, l'Obiou
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La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans.
C'est une des sept merveilles du Dauphiné auréolée de multiples légendes, voici la plus célèbre d'entre elles : Cet arc de triomphe serait en faitun apprenti du Diable Folaton, accroupi, pétrifié et agenouillé devant Dieu, puni pour avoir échoué lors d'un pacte avec le Duc de Lesdiguieres. Il avait parié qu'il pourait terminer la construction du mur du chateau de Vizille en moins de temps qu'il n'en fallait au cheval du Duc pour en faire le tour...
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La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans.
On dit aussi que les rayons du soleil, les jours de solstice, désignent, en passant au travers du trou, une place magique.
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La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans.
La Pierre Percée est une arche naturelle, ayant la particularité de posséder un trou en arc de cercle de 3 m de hauteur.
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La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans.
D'origine glacio-lacustre, ce lambeau de cargneule triasique, composé de silice et de dolomie, a été lentement creusé par dissolution chimique du calcaire, primitivement associé à ces éléments dans la roche originelle. De près, l'aspect demeure surprenant. L'ouverture est de 5,50 m : la voûte a 3 m de hauteur : le pilier ouest présente une circonférence de 26,30 m et s'incurve en arc jusqu'à n'offrir que 3 m de circonférence.
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La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans.
Le connétable (Grand officier de la couronne, chef suprême de l'armée) de Lesdiguières aurait donné son âme au diable, si celui-ci construisait le mur d'enceinte du parc du château de Vizille. Les adversaires du connétable assuraient qu'il avait fait un pari avec Satan, lequel lui avait délégué un diablotin "le Folaton", ou "Folleton", qui circulait dans le château. Lesdiguières désirait enclore son parc d'un haut mur, pour y avoir du gibier, mais hésitait devant la dépense, lorsque Messire Satan lui proposa le pacte habituel, contre son âme. Il discuta et lui fit accepter la condition suivante : il galopera le long du mur en construction, et, s'il fait le tour du parc avant la fin du travail, le démon ne réclamera rien. Marché conclu. Malgré ses 80 ans, le connétable chevauche, tandis qu'une nuée de diablotins s'active, sous les ordres du Folaton. Le mur s'allonge à vue d'œil, ses deux extrémités vont se rejoindre... tout est perdu.. Mais, d'un saut prodigieux, cheval et cavalier franchissent l'obstacle... malédiction! ...la belle queue du coursier reste coincée dans la muraille... sans hésiter, Lesdiguières l'a déjà tranchée d'un coup d'épée... on peut encore la voir sous la forme d'une grosse touffe d'herbes le long du mur d'enceinte du parc du Château. A l'origine de la légende se trouve sûrement le fait que les comptes de la construction du mur ont disparu. Satan, très mécontent du Folaton, l'expédia d'un grand coup de pied, sur une colline, près de La Motte d'Aveillans, où il atterrit à quatre pattes, la tête sur le sol, et une grosse bosse sur son dos en arc de cercle. Il se pétrifia ainsi, et devint la "Pierre Percée", que l'on voit aujourd'hui.
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La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans.
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La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans.
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Le Lac de Pierre Châtel. Tout à gauche, le massif de Belledonne. Le Grand Serre, et à droite, le Tabor.
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Derrière le Tabor, le Grand Vent.
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Les montagnes du dévoluy.
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L'Obiou.
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La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans.
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La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans.
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La Fontaine Ardente.
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La Fontaine Ardente.
La Fontaine Ardente, aussi nommée « la Font que brusle », fait indiscutablement partie des Sept Merveilles de Dauphiné. Il s'agit d'une émanation de gaz (méthane), prisonnier des couches sédimentaires de l’ère secondaire, qui sortait à l'origine dans le lit du ruisseau et pouvait être enflammé, produisant un phénomène également connu sous le nom de feu follet.
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La Fontaine Ardente.
Aujourd’hui encore, deux thèses s’opposent sur la provenance de cette émanation. D’un côté celle d'une origine superficielle : elle serait due au gisement houiller de Motte-d'Aveillans. De l'autre, une origine profonde, à partir du « Trias », terrain d’origine lagunaire et salifère, source fréquente d’hydrocarbures liquides ou gazeux. La Fontaine Ardente serait alors le témoin d'une nappe pétrolifère ?
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La Fontaine Ardente.
Au cours des siècles, le site a subi de nombreuses modifications à la suite d'événements naturels ou d'actions humaines. Aujourd'hui, la flamme sort de terre grâce à des aménagements spécifiques visant à retrouver l'effet du mélange des deux éléments antagonistes : l’eau et le feu.
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La Fontaine Ardente.
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Parisette.
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Néottie nid-d'oiseau.
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Néottie nid-d'oiseau.
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Néottie nid-d'oiseau.
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Le Vieux Pont-de-Claix.
Elevé entre 1608 et 1610 par Jehan Albert et Pierre Salomon sous l'administration du Duc de Lesdiguières. L’arche unique de 46 mètres d'ouverture est une des plus hardies de l’époque, ce qui lui valut d’être considérée comme une « merveille du Dauphiné ». Le pont est classé monument historique depuis 1898.
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Le Vieux Pont-de-Claix.
Appelé aussi Pont Lesdiguières.
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Le Vieux Pont-de-Claix.
Le Drac.
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Le Vieux Pont-de-Claix.
Le Drac.
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Le Vieux Pont-de-Claix.
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Le Vieux Pont-de-Claix.
La salle Mandrin. Ancienne salle des gardes du Pont, c'est une pièce rectangulaire, voûtée, en pierre, avec une seule fenêtre. Elle est située dans le contrefort Sud du Pont de Claix construit en 1611. Elle doit son nom à la légende selon laquelle le célèbre brigand Mandrin et sa bande seraient passés par le pont pour rejoindre leur troupe dans les environs de Montélimar. Après s 'être emparés de la garnison, ils se seraient alors réfugiés dans cette salle qui depuis lors est nommée « salle » ou « chambre » de Mandrin.
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Le Vieux Pont-de-Claix.
HENRI LE GRAND TRES CHRETIEN ROI DE FRANCE ET DE NAVARRE DAUPHIN DE VIENNOIS PERE DE LA PATRIE TOUJOURS AUGUSTE VICTORIEUX TRIOMPHANT APRES AVOIR VAINCU SES ENNEMIS ET LA PAIX RETABLIE TANT PAR MER QUE PAR TERRE EN TOUTE L'EUROPE PAR L'AVIS ET CONDUITE DE TRES ILLUSTRE FRANÇOIS DE BONNE DUC DE CHAMPSAUR SEIGNEUR DES DIGUIERES POUR LE BIEN ET COMMODITE A JETE LES FONDEMENTS DE CE MERVEILLEUX OUVRAGE "ROMANAS MOLES PUDORE SUEPUNDO" "Je fais honte aux constructions romaines” Inscription située sur la porte de l’ancien pont de Claix (1624) tournée vers Grenoble.
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Le Vieux Pont-de-Claix.
LOUIS XIII AUSSI TRES CHRETIEN ROI DE FRANCE ET DE NAVARRE DAUPHIN DE VIENNOIS POUR LE MEME AVIS ET CONDUITE CONTRE TOUTE ESPERANCE LUI A DONNE SA PERFECTION ET ORDONNE QU'IL S'APPELERAIT PONT DE BONNE L'AN DE GRACE MDCXX IIII "UNUS DISTANTIA JUNGO" Unique par la longueur. Je réunis * Inscription située sur la porte de l’ancien pont de Claix (1624) tournée vers le Trièves
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Le Vieux Pont-de-Claix.
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Le Vieux Pont-de-Claix.
Derrière les bâtiments, le Néron, puis au fond, le massif de la Chartreuse, de la Grande Sure à gauche, à la Dent de Crolles à droite, en passant par Chamechaude, la Pinéa et le Grand Som. La partie blanche à gauche du Néron est la trace de l'éboulement de 2011.
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Le Vieux Pont-de-Claix.
Le Moucherotte et les rochers des Trois Pucelles.
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Le Mont Aiguille.
Largement détaché de la chaîne du Vercors par l’érosion de la muraille, le Mont Aiguille, bloc quadrangulaire de calcaire, représente la figure tutélaire du Trièves. Le socle dénudé se compose de strates de calcaire, tandis que plus haut le rocher est formé d’un lourd bloc de calcaire dur et compact (pelouse sommitale de 750 m de long/90-150 m large). Jusqu’en 1940, il culminait à 2097 m ; des éboulements successifs ont progressivement abaissé son altitude à 2086 m. Le soubassement du Mont Aiguille est formé par des calcaires argileux : on peut trouver de nombreux fossiles d’ammonites, de bélemnites, de bivalves et plus rarement d’oursins. Ces fossiles indiquent la présence d’une mer considérée comme relativement profonde et calme. Par opposition, le calcaire urgonien qui forme la falaise du Mont Aiguille ou celle des rochers du Parquet contient d’autres fossiles marins. La falaise du Mont Aiguille, haute de 300 mètres, a mis environ 10 millions d’années pour se construire.
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Le Mont Aiguille.
On raconte qu’au sommet du Mont Aiguille, dans des grottes de cristal, se sont réfugiés les dieux et les déesses chassés de l’Olympe. Ibicus, chasseur, surprit un jour les déesses dans une tenue dont elles eurent à rougir. “Jupiter, fou de colère, lança alors les foudres contre le mont profané et le sépara de la chaîne voisine.” Ibicus, victime de sa curiosité fut changé en bouquetin et condamné à errer éternellement sur les pentes de la montagne. Le Mont Aiguille, nimbé dans son mystère, devint par la suite un thème récurrent de la littérature. En 1535, François Rabelais, s’inspire de l’un de ces récits imaginaires et écrit alors dans le Quart Livre : « Ce jour-là, Pantagruel descendit dans une île admirable entre toutes les autres (…) et pas beaucoup moins inaccessible que le Mont du Dauphiné, ainsi nommé parce qu’il est en forme de potiron, et que, de toute mémoire, personne n’a pu le franchir, hors Doyac (…) lequel avec des engins mirifiques y monta et qui trouva au-dessus un vieux bélier. C’était à deviner qui l’avait transporté là. D’aucun dire « qu’ayant été ravi étant jeune agnelet par quelque aigle ou quelque chat-huant grand duc, il s’était sauvé entre les buissons ». »
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Le Mont Aiguille.
Son architecture singulière, son allure de sentinelle, sa réputation de mont inaccessible ont forgé au Mont Aiguille son aura de mystère. C’est peut-être ce qui incita le Roi Charles VIII à organiser, en 1492, l’ascension de ce coin de France encore inexploré. Antoine de VILLE, seigneur lorrain et capitaine de Montélimar, est chargé de conquérir la montagne comme l’on prend une forteresse : tailleur de pierre, échelleur, charpentier, prédicateur du roi et aumônier l’accompagnent. Le sommet est atteint le 26 juin 1492. Il s’agit là du premier acte d’alpinisme dûment authentifié. Mais, c’est seulement en 1834 que le mont est de nouveau gravi par un berger de Trésanne. le-mont-aiguille-en-ete Parti avec une équipe de 6 hommes, il est le seul à parvenir au sommet. Cette ascension eut un fort retentissement et mit définitivement fin à l’inaccessibilité légendaire du mont. Puis, en 1877, Edouard ROCHAT et ses compagnons ouvrent l’ère des ascensions touristiques et les courses au sommet du Mont Aiguille se succèdent.
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Village de Monteynard.
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